
Promotion MINT : la réponse à la pénurie de personnel qualifié ?
Pour Swiss Engineering, l’étude récemment publiée par l’Université de Zurich sur la pénurie de main-d’œuvre qualifiée dans le secteur technologique suisse n’est pas une surprise.
Les jeunes ayant de mauvaises notes en mathématiques n’ont aucune chance de postuler à un apprentissage dans le secteur des TIC. Les TIC font référence aux technologies de l’information et de la communication dans la technologie suisse.
Elle a accompagné un jeune dans sa recherche d’apprentissage, qui s’intéresse beaucoup à la technologie et aux nouvelles technologies. « Mais il n’excellait pas en mathématiques », dit Lamia Kacem. S’agit-il d’une disqualification pour un apprentissage technique ? En effet c’est bien ça. Parce que la pensée analytique se traduit par la note de mathématiques et que les critères de sélection sont basés exclusivement sur les notes scolaires. Le processus de sélection actuel dans le domaine de la technologie suisse est-il à jour ? À l’ère des médias sociaux et de la numérisation ? Les obstacles sont-ils trop élevés ?
Le système de formation et les employeurs doivent travailler ensemble
Les efforts dans le domaine de la promotion des MINT sont divers et élevés. Swiss Engineering s’efforce ainsi de jouer un rôle de coordination actif afin de formuler des recommandations d’action adaptées au groupe cible. Un projet pilote a été lancé.
Cependant, une surabondance d’offres MINT avec des expériences « cool » n’est pas d’une grande aide si les critères de sélection des employeurs ne sont pas à jour. Les entreprises sont également appelées à mettre la main à la pâte. Qu’il s’agisse de la formation continue de leurs employés, du soutien aux jeunes en début de carrière ou d’autres programmes.
Contribution de: Uschi Roth
Source d'image: Lamia Kacem, vice-présidente du comité central de Swiss Engineering